Lac Titicaca vu d'avion


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Un voyage en pays catholiques
de l'ouest de l'Amérique du sud
sur la lancée d'un développement



Lima




Bienvenido sous le ventre de l'âne ou de la baleine morte


Arriver à Lima pendant la saison hivernale pourrait rendre triste tant le ciel est gris, constant dans sa grisaille le jour et la nuit.
C'est la capitale où vous entendez les avions mais où vous ne les voyez jamais.
Il fait gris, garoua, "como la pansa del burro" disent les liméniens. Comprenez absence de soleil, vous pouvez toujours attendre que votre linge sèche... quelques jours en tous cas et aucune étoile le soir, pas de clair de lune sur le Pacifique... adieu romantisme en hiver.

Cette situation change au printemps et en été, le soleil brille et la température augmente.
La permanence nuageuse s'explique par l'absence de plateau continental le long des côtes péruviennes. Cet à pic à proximité des terres facilite la remontée des eaux froides profondes qui provoque une condensation de la vapeur d'eau du Pacifique laquelle se condense au contact de l'atmosphère froide.

Mais il y a deux couches de nuages comme le montre la photo ci-dessous. Une première couche d'altitude vers 5 000-8 000 mètres et une seconde entre 300 et 1 000 mètres, plus dense et compact, renouvellée en permanence par le Pacifique. C'est elle que les habitants appellent le "ventre de l'âne".



Deux couches de nuages au-dessus de Lima.
Retour au Pérou en provenance de Bolivie, l'avion, qui vole à 5 000 mètres, vient de traverser la première couche de nuages, que l'on voit en haut de la photo, et traversera la couche plus basse, vers 800 mètres, au-dessus de l'océan pour se placer en longue finale et atterrir à Lima.
Photo © Richard Varrault




Quelle mémoire pour quelle identité


Le petit monde des archéologues péruviens, aidés par quelques spécialistes d'autres nationalités, bougent et tentent de sensibiliser la population à ses origines.

Si en France nous sommes fiers de nos gaulois, de l'influence de la Rome antique, ici point de valeureux ancêtres sur les places publiques ou dans l'histoire au quotidien. Ce sont les espagnols qui ont fait le pays dès le XVIème siècle, Lima illustre d'ailleurs très bien cette influence et Cristoval Colon reste le symbole de cette conquête.

Lors de la Conferencia "Arqueología y Patrimonio de la Cultura Lima" des 14, 15 y 16 de agosto 2012, Auditorio Afpintegra del MALI (Museo de Arte de Lima) de nombreuses interventions ont montré que les choses changent. En plus de la qualité des intervenants et de leurs interventions, le ministère de la culture commence à prendre en compte certains sites pour des réhabilitation en coopération avec les populations locales et une mise en valeur des vestiges qui passe souvent par un nettoyage en profondeur des zones à valoriser.

Dans une démarche identique, était organisée la PUC, Pontifica UNIVERSIDAD CATÓLICA Del Perú, les 17 y 18 de Agosto le Imposio Internacional "Nuevas perspectivas en la organisación política HAARI". Voir la page des colloques archéologiques d'août 2012.

L'état d'esprit évolue et le passé des différentes "civilisations" qui se sont succédées commencent à occuper la place prise par les Incas pour des considérations plus pointues, plus techniques avec une réappropriation des dites évolutions depuis au moins 3 000 ans avant notre ère.

Dans cet état d'esprit le quotidien El Comercio Perú a d'ailleurs créée une page spécifique sur son site Internet intitulée "LIMA MILENARIA".
Vous y trouverez par exemple des interventions d'archéologues comme celle de Elías Mujica "Invertir en nuestro patrimonio es un gran negocio" (lire l'interview sur El Comercio), celle de la mairesse de la capitale, Susana Villarán, "'Lima Milenaria': II pasacalle escolar fue presidido por Susana Villarán" à l'occasion des célébrations des 191 ans de Lima le 8 juillet 2012...

En préparation un montage de quelques diapositives capturées lors des deux colloques de Lima, des extraits de celui d'Ica ainsi que des photos commentées de Nasca.
Ici, lors des conférences, étudiants, chercheurs, invités, peuvent librement photographier les slides projetés, certains auditeurs n'hésitent pas à filmer les interventions. Ces méthodes qui passent en France pour du vol d'information, surtout lorsque ce qui est présenté n'a encore fait l'objet d'aucune publication ou constitue l'exposé de plusieurs mois ou années de recherche, est complètement toléré ici, voire peut-être encouragé afin que ces cultures puissent se diffuser le plus largement possible dans la société.



Quelques vues de Lima


Cristoval Colon.
Statue en hommage à Cristoval Colon avenida 9 De Diciembre/Paseo Colon et les inscriptions portées de chaque côté de la colonne.
Photo © Richard Varrault





plazza Bolognesi, Lima
Vue de Lima, influence coloniale espagnole, plazza Bolognesi.
Photo © Richard Varrault





Façade sur la plazza Bolognesi
Façade sur la plazza Bolognesi.
Photo © Richard Varrault





Haut de façade, Lima
Détail d'un haut de façade sur l'avenida 9 De Diciembre/Paseo Colon.
Photo © Richard Varrault





Bâtiment colonial reconverti en lieu de réception, Lima
Détail d'un bâtiment colonial reconverti en lieu de réception, Paseo Colon.
Photo © Richard Varrault


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© Richard Varrault MMXII