Lac Titicaca vu d'avion


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Un voyage en pays catholiques
de l'ouest de l'Amérique du sud
sur la lancée d'un développement



La Paz (2)




Projet de téléphérique et autres vues de La Paz


Lorsque je suis arrivé pour la première fois à La Paz le trajet en taxi depuis El Alto (plateau où est situé l'aéroport) jusqu'au centre ville a été long et sinueux malgré une partie du parcours sur l'autoroute à deux fois deux voies. Plus de trente minutes ont été nécessaire pour parcourir une dizaine de kilomètres. Dans la vallée, regardant les flancs de montagne où s'accrochent des centaines d'habitations je me suis dit que la solution résidait peut-être dans un téléphérique pour désengorger les voies de circulation et utiliser un moyen de transport plus rapide. Mon entourage proche trouva l'idée incongrue et déplacée dans le contexte de cette ville de près d'un million d'habitants (1,7 million avec l'agglomération), capitale économique, siège du gouvernement et construite sur le fond et les flancs de la vallée Chuquiago Marka.
Je fus toutefois très satisfait de constater que cette idée existait déjà dans les projets puisque le quotidien Pagina Siete publiait en première page le jeudi 12 juillet 2012 : "Evo ofrece un teleférico a La Paz y Revilla lo apoya" (Revilla est le maire de La Paz).
Vous trouverez ci-dessous quelques extraits du projet présenté par le quotidien bolivien. Certes la facture sera elevée, mais la ville compte aussi sur les touristes pour rentabiliser les investisements même si tous n'encouragent pas cette volonté de modernisation, notamment les sociétés de bus, de taxis et autres prestataires des transports. Il est toutefois fort peu probable que les voyageurs trainent leurs valises dans les cabines du téléphérique pour rejoindre leurs avions. Les taxis ont encore de beaux jours devant eux.

Les autres photos seront de mon cru et vous donneront à voir ce qui a retenu mon attention. Le choix de quelques clichés parmi plusieurs centaines est toujours difficile, les commentaires vous aideront à imaginer cette cité très particulière, capitale la plus haute du monde a environ 3 650 m, l'altitude variant selon l'endroit où vous vous trouvez, l'aéroport culminant à 4 050 m.
Vous pouvez aussi utiliser Google Earth pour passer de la vision satellitaire à la recherche de quelques bâtiments présentés ici.

Emblema de La PazPetite histoire de la grande histoire

[A gauche, emblème de la ville de La Paz]

La Paz ou "Nuestra Señora de La Paz" (nom officiel) a été fondée le 15 octobre 1548 par le capitaine espagnol Alonso de Mendoza, d'abord dans la ville de Laja, à une trentaine de kilomètres de -l'actuel- La Paz. Laja était un point de transit et de repos pour les conquistadors entre Potosi et Cusco (actuellement ville péruvienne). Rapidement il décida de créer la ville de La Paz en lieu et place de ce village, occupé par des indiens aymaras, dont le nom était Llaxa ou Lappara. Toutefois des conditions climatiques peu favorables, après seulement deux nuits passées sur place, amenèrent le capitaine Mendoza à reprendre sa route vers l'est jusqu'au bord du plateau (d'El Alto) et dans les vallées, là où les masses d'air étaient plus chaudes et le climat plus clément dans un lieu appelé Chuquiago Choqueyapu (en aymara Chuqiyapu, "chacra de papas o de oro", champ de pommes de terre ou d'or). Champ de pommes de terre où poussaient facilement d'autres céréales et champ d'or en raison des rivières de la vallée descendant des montagnes environnantes qui en contenaient. Ainsi il refonda La Paz sur l'emplacement que l'on connait actuellement.
Le nom complet choisis par les conquérants espagnols fut Notre-Dame de La Paz, la ville devenait ainsi la troisième ville de l'empire espagnol (bolivien) après Sucre (1538) et Potosi (1545). Son nom commémore le rétablissement de la paix après la guerre civile qui a suivi l'insurrection de Gonzalo Pizarro contre Blasco Núñez Vela, le premier vice-roi du Pérou.
La Paz est libérée du joug espagnol le 16 juillet 1809, grâce à Pedro Domingo Murillo et d'autres martyrs locaux en lutte contre l'empire espagnol et à cette date est établi le premier gouvernement libre de l'Amérique espagnole ainsi que la formation d'un "Junta Tuitiva" le 22 Juillet 1809.
Après la guerre fédérale 1898-1899, La Paz est devenue le siège de facto du gouvernement (exécutif et législatif). Ce conflit a opposé les libéraux du nord contre les conservateurs du sud.
Aujourd'hui "Nuestra Señora de La Paz" est la capitale du département de La Paz, le siège du pouvoir exécutif et de l'Assemblée plurinationale de Bolivie. Sucre reste la capitale constitutionnelle.

Sources :

La Paz, site officiel du gouvernement autonome, renseignements et informations sur la ville, son histoire, ses actualités, etc.

Laja, la petite ville qui a failli devenir grande capitale


La Bolivie et l'accès à la mer






L'annonce du projet, déjà bien avancé, en couverture du quotidien bolivien Pagina Siete de jueves 12 de julio 2012. Ce projet a eu de nombreux développement dans plusieurs articles de ce quotidien, notamment au moment de l'annonce de la loi pour cette construction en septembre 2012.
© Richard Varrault





Détails du trajet et principales stations
Détail des tracés du téléphériques. El Alto est en bas à gauche du schéma, au point de départ et de destination des cabines. Remarquer que le trajet de gauche, en rouge, permet de rejoindre "Escuela Naval", l'école navale alors que le pays a perdu son accès à l'océan après la guerre du Pacifique (1879-1884, Bolivie et Pérou alliés contre le Chili) et le président Evo Morales, comme ses prédécesseurs, revendique sa façade maritime.
© Richard Varrault





Evo Morales, président de la Bolivie
La construction coûtera 234 millions de dollars. La Paz ne sera pas la seule ville de Bolivie à posséder un téléphérique puisqu'il en existe déjà un à Cochabamba qui assure la liaison entre l'avenida Heroinas et el Cristo de la Concordia, Christ géant de 40 m de haut sur la colline San Pedro.
© Richard Varrault





El Alto vue partielle d'avion
Vue aérienne en direction du sud dans l'axe de la piste orientée ouest-est, à l'atterrissage (longue finale). Cette partie d'El Alto, la plus à l'ouest est constitué d'un habitat dispersé.
Photo © Richard Varrault





Travailleurs du bâtiment à La Paz
Ouvriers du bâtiment travaillant sur la façade et la toiture d'un immeuble de 25 étages du centre de La Paz.
Photo © Richard Varrault


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Resistencia,
Resistencia. Peinture murale réalisée au début de la Calle Quito, avec le soutien de la Fundación Solón, la "Conciencia Social del Arte".
Photo © Richard Varrault





publicidad de los vehículos
Dans une rue de La Paz, publicité, quelque peu défraichie, à l'arrière d'un véhicule, pour des produits de soins pour les yeux.
Photo © Richard Varrault





urbanización de La Paz
Forte urbanisation de La Paz sur le flanc ouest en pente au pied de El Alto.
Photo © Richard Varrault





urbanización de La Paz
Seuls les espaces en rocher ou comportant du rocher et de la végétation ne sont pas atteints par une urbanisation démesurée et bien souvent sauvage. Extrémité du flanc ouest de La Paz, quartier de Pasankeri.
Photo © Richard Varrault





La Paz, Sopocachi
Rue pavée dans le quartier de Sopocachi. Remarquez les nombreux câbles qui traversent la rue. A La Paz et dans d'autres villes de Bolivie les câbles en tous genres sont apparents.
Photo © Richard Varrault





El Alto vue partielle
Marchand de journaux dans la rue, vous avez toutefois de grande chance de pouvoir lui acheter "el Dipló", "Le Monde diplomatique" edición boliviana.
Photo © Richard Varrault




La Bolivie et l'accès à la mer

Quelques photos montrent la tenacité du gouvernement bolivien qui tente de récupérer son accès à la mer après la défaite de la Bolivie lors de la guerre du Pacifique, en sensibilisant sa population.

La guerre du Pacifique (Guerra del Pacífico, aussi appelée Guerra del Salitre : « guerre du salpêtre » ou « guerre du nitrate ») fut un conflit armé qui opposa le Chili au Pérou et à la Bolivie entre 1879 et 1884. Cette guerre fit perdre à la Bolivie sa province de Litoral qui était son unique accès à la mer. Le Pérou perdit la région de Tarapacá. Ces deux territoires font partie, depuis la fin de cette guerre, du territoire chilien.
La région au cœur des enjeux était au nord du Chili. À deux reprises, le Chili, décidé à repousser ses frontières du nord, attaqua le Pérou et la Bolivie : une première fois en 1836-1839, une seconde fois en 1879-1883. Le premier conflit chercha à empêcher la réunion du Pérou et de la Bolivie au sein d'une confédération ; le second visa à annexer une région riche en salpêtre, substance qui servait à l'époque à la fabrication des explosifs. À l'issue de cette guerre, le Chili, poussé par les Anglais qui favorisaient son expansionnisme dans le Pacifique comme ils favorisaient l'expansionnisme argentin, conquit 200 000 km² dont 125 000 au détriment de la Bolivie qui perdit alors sa façade maritime et se retrouva enclavée dans les Andes.
Source :
Wikipedia


Plaza Avaroa, La Paz
Place Avaroa, ou Abaroa, à la gloire de l'armée et de la marine bolivienne.
Photo © Richard Varrault





Plaza Avaroa, La Paz
Monument à la gloire d'Eduardo Abaroa, défenseur du littoral bolivien.
Photo © Richard Varrault





Plaza Avaroa, La Paz
Panneaux accrochés en façade des immeubles sur la rue Pedro Salazar qui longe la place Avaroa, quartier de Sopocachi.
Photo © Richard Varrault





Plaza Avaroa, La Paz
Détail de l'affiche. Texte : "El Estado Plurinacional de Bolivia declara su derecho irrenunciable e imprescriptible sobre el territorio que le dé acceso al Océano Pacifico y su espacio maritimo", art. 267 CPE (Constitución Política del Estado). Lire notamment l'article du quotidien El Diario dans la rubrique Opinion del 2 de abril de 2011, de Ricardo Martín Ardiles Moreno "Reivindicación marítima en la visión constitucional boliviana" qui interroge la cohérence des articles 267 et 268.
Photo © Richard Varrault





Plaza Avaroa, La Paz
Détail de l'affiche. Texte : "Somos un país en vías de desarrollo pero soberano. Somos un país pequeños, pero digno. Por ahora somos un país sin mar, pero volveremos al mar con soberanía" Evo Morales, 23 de Marzo 2011
Photo © Richard Varrault





Plaza Avaroa, La Paz
Autre affiche, toujours la question du droit à la mer...
Photo © Richard Varrault


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© Richard Varrault MMXII